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Quelles démarches administratives pour la rénovation d’une façade ?

Vous avez décidé de rénover la façade de votre maison ? De votre immeuble ? Voici les démarches administratives à effectuer avant et après la rénovation.

La rénovation de la façade consiste à donner un nouveau visage à votre habitation. Il peut s’agir d’une remise en état, une nouvelle couche de peinture, une protection pour les années à venir, un changement de couleur, un nettoyage, une réparation des murs, etc.

C’est l’occasion d’embellir, et de traiter à nouveau la façade de votre maison. Cependant il y a des démarches administratives à effectuer au préalable et après cette rénovation.

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En quoi consiste la rénovation d’une façade ?

La façade d’une maison est composée d’un matériau de base, d’un enduit de façade et d’une finition décorative. La rénovation de la façade est un entretien nécessaire qui permet à votre maison de retrouver son état d’origine ou un nouveau visage. Cela peut passer par le nettoyage, la réparation, le traitement et l’embellissement de celle-ci.

La rénovation d’une façade permet de valoriser votre maison, mais aussi de la protéger. En effet, la façade peut se détériorer avec le temps à cause de plusieurs raisons : décollement de la peinture ou de l’enduit, fissures, dégradation des joints, salissures, l’humidité, décoloration de la façade à cause de la pollution, etc. Avant la rénovation de façade, il faudra établir un diagnostic afin de déterminer quelles réparations sont nécessaires, et quelles techniques utiliser.

Vous pouvez aussi profiter cette occasion pour aussi améliorer le confort de votre logement en repensant l’isolation extérieure.

Quand faut-il faire la rénovation de façade ?

En tant que propriétaire, vous devez rénover votre façade lorsque son état n’est plus bon, lorsqu’elle n’ pas été rénovée depuis plusieurs années. Faites appel à une entreprise de rénovation. Si vous souhaitez changer l’habillement de votre façade, sachez que toutes les couleurs ne sont pas autorisées : renseignez-vous sur la réglementation en vigueur dans votre commune.

Effectuez la déclaration préalable

Effectuez la déclaration préalable de travaux de rénovation d’une façade :

  1. Obtenez et complétez le formulaire de déclaration préalable (Cerfa n° 13703*05 / Cerfa n°13404*05) : auprès de la mairie ou en téléchargement pour les maisons ou les immeubles.
  2. Réalisez une copie de la déclaration préalable et envoyez l’original en recommandé avec AR
  3. Recevez l’enregistrement de la déclaration : la mairie délivre un récépissé avec un numéro d’enregistrement de la déclaration préalable avec la date du début des travaux de ravalement de façade. Comptez un délai de réponse de 1 mois à partir de la date du dépôt du dossier.
  4. Prévoyez le délai de demande de complément d’information par la mairie : 2 mois à compter de la date du dépôt du dossier, 3 mois pour les fournir à compter de la date de la demande de complément.

Prenez note de la décision :

  • En cas d’acceptation : elle est tacite 1 mois à compter de la date du dépôt du dossier, il est alors conseillé de demander un certificat d’absence d’opposition.
  • Si la mairie impose des prescriptions particulières, vous recevez un arrêté notifié par lettre recommandée avec AR, ou par mail.
  • Si la mairie s’oppose au ravalement de façade, vous serez notifié par un arrêté envoyé en lettre recommandée avec AR.

Votre autorisation est valide pendant 3 ans. Vous pouvez demander une prolongation de 1 an, 2 mois avant la date d’expiration de l’autorisation de travaux. La prolongation est renouvelable une deuxième fois, pour une durée d’un an.

Demandez une autorisation d’échafaudage

Obtenez et complétez le formulaire de demande d’autorisation préalable d’installation d’un échafaudage sur le domaine public (Cerfa n° 14023*01) : à la mairie, au conseil général ou à la préfecture ou en téléchargement avec la notice d’utilisation.

Le délai de réponse de 2 mois à partir de la date de réception de la demande. Recevez l’acceptation expresse (contrairement à la déclaration préalable de travaux) : sans réponse dans un délai de 2 mois à compter de la date de réception de la demande, la permission de voirie est réputée refusée.

Remplissez les obligations d’affichage

L’affichage de la demande préalable de travaux, ou du permis de construire, est impératif à l’entrée du chantier. Pour la rénovation de façade, le plus courant est de fixer à l’échafaudage un panneau rectangulaire de plus de 80 cm.

Toutes les informations mentionnées doivent être parfaitement lisibles (art. R. 424-15 du code de l’urbanisme) : nom, raison sociale, date et n° d’autorisation, nature du projet, superficie du terrain, adresse de la mairie (où a été déposé le dossier), nom de l’architecte (si recours obligatoire il y a), droits de recours des tiers. 

Déclarez la fin des travaux

Vous y êtes presque ! A la fin des travaux, il ne reste que quelques formalités. Toutefois, dans une optique de travaux et défiscalisation, pensez à conserver toutes les factures des travaux pour faire valoir vos droits aux différentes aides. Pensez à bien vous renseignez en amont des travaux : certains travaux ne sont éligibles que sous certaines conditions précises. Ci dessus, le détail des travaux éligibles aux différentes aides.

Une fois les travaux terminés, vous devrez déclarer la fin du chantier en remplissant le formulaire Cerfa n° 13408*03 à envoyer à votre mairie. Les agents de votre commune auront alors un délai de 3 mois, à partir de la date de réception de la déclaration, pour vérifier la conformité des travaux réalisés. Si aucun contrôle n’est réalisé dans ce délai, la mairie ne pourra pas contester vos travaux.

En effet, lorsque vous effectuez une modification extérieure à votre bien, cela demande des démarches administratives longues et coûteuses. Mais au final vous avez une façade rénovée selon vos goûts et choix.

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Développement durable : les plantes grimpantes pour des murs végétalisés

La création de murs végétalisés à partir de plantes grimpantes est un bon exemple de démarche, facile et utile, à suivre en faveur du développement durable. Les bienfaits des murs verts sont nombreux et franchement, il n’est pas trop compliqué de favoriser l’épanouissement de plantes grimpantes, elles poussent presque toutes seules !

Les bénéfices des façades végétales sont multiples :

Pour l’environnement : régulation de la température ; filtration les particules de poussière ; réduction de gaz à effet de serre ; réduction de la quantité et amélioration de la qualité des eaux de ruissellement.

Pour nous tous : amélioration de la qualité visuelle de l’espace aménagé en milieu urbain ; amélioration du confort des occupants en procurant une isolation sonore ; sensibilisation à l’importance des espaces verts en milieu urbain.

Pour le bâtiment : isolation thermique ; protection empêchant les pluies d’atteindre directement le mur et absorption également une partie de l’humidité ambiante ; protection de l’enveloppe du bâtiment des rayons solaires ultra violets, des températures élevées et des fluctuations journalières de température.

A Montréal, le Centre d’écologie urbaine développe, depuis plusieurs années maintenant, des « outils éducatifs et de sensibilisation dans le but de lutter collectivement contre les îlots de chaleur urbains ». C’est dans ce contexte qu’il a lancé le guide Les plantes grimpantes : une solution rafraîchissante accompagné d’un beau diaporama. Les communes françaises pourraient sans doute s’en inspirer ?!

Et puis pourquoi attendre l’action des élus ? Si vous le pouvez, n’hésitez pas à vous lancer et à planter vous-même les plantes qui décoreront les façades de votre domicile !

Sur le web, il est facile de trouver des exemples réussis de murs végétalisés. Ci-dessous, quelques exemples de blogs spécialisés pour vous donner quelques idées et combiner votre mur végétalisé avec une décoration d’intérieur tendance !

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AmateurBlog travaux maison
ProfessionnelBlog d’entreprise
MédiaBlog déco maison

Comment faire pousser des plantes grimpantes ?

Pour la plantation en extérieur, une fois l’endroit de la plantation choisir, il faut creuser « un trou trois fois plus grand que la racine de la plante, dans le sol ». Pensez à plonger « les racines dans de l’eau un instant pour leur assurer une bonne hydratation ». Ensuite, il suffit de les enfouir « dans le trou, en prenant bien soin de l’incliner légèrement vers l’endroit où vous voudrez que la plante se développe ». Si vous estimez cela utile, « un paillage servira à recouvrir la surface, cela permettra de garder plus longtemps l’humidité du sol ».  Le plus important, à ce stade, est de « garder la terre bien humide, mais pas trop, pour que la plante puisse se développer ».

Quelle plante grimpante choisir ?

Le choix est large, donc il s’agit avant tout d’une histoire de goût. Les plantes peuvent être « caduques, persistantes (céanothes, camélias), avec des couleurs vives comme la vigne vierge, le concha, parfumées comme le chèvrefeuille, à floraison généreuse comme la clématite. Des exemples de plantes grimpantes ligneuses peuvent vous plaire : glycine, bignone, chèvrefeuille, et d’autres nécessitent d’être replantées, car elles sont herbacées : pois de senteur, coloquinte, ipomée. L’orientation du mur compte pour beaucoup dans l’accommodation de ces végétaux : si le mur est dirigé au nord, le jasmin d’hiver peut être envisagé. Au sud, l’ipomée ou le solanum se développeront facilement. L’est est propice pour le chèvrefeuille ou la vigne vierge, et l’ouest est bénéfique pour la glycine, les rosiers grimpants ou les bignones ».

Comment entretenir des plantes grimpantes ?

L’entretien des plantes grimpantes n’est pas difficile. Elles nécessitent simplement « quelques tailles, surtout lorsqu’elles dévient de leur trajectoire, et un peu de nettoyage comme la taille légère de rameaux en automne est aussi utile ».  Ne prenez pas la peine d’ajouter à la plantes des fertilisants, sauf si le sol l’exige, c’est-à-dire, s’il est vraiment pauvre.

Pour la taille, « une plante qui fleurit au printemps ne se taille pas en hiver, pour préserver les jeunes pousses. En revanche, pour les plantes à floraison estivale, celle-ci est taillée en hiver pour donner encore plus de fleurs. Certaines plantes ligneuses ont besoin d’être espacées, n’hésitez pas à sacrifier quelques branches ».

La principale mise en garde concerne évidemment la toiture et les gouttières. Attention à bien enlever les feuilles mortes pour qu’elles n’obstruent pas les chemins d’écoulement normal des eaux de pluie. N’hésitez pas, à « guider et de soutenir certaines plantes, dont la glycine, de façon à ce qu’elles ne s’enroulent pas autour des gouttières et de la tuyauterie ».

Les plantes grimpantes, parfaites pour des murs végétalisés, représentent une solution facile et pas cher pour améliorer notre environnement !

Envie d’aller plus loin dans votre démarche eco-solidaire ? Dites stop à la pub abusive !

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Qu’est ce que la mode eco-responsable ?

Problématique majeure du 21e siècle, l’environnement s’invite dans tous les domaines. La mode n’est pas en reste. Avec ses multiples collections (printemps/été, automne/hiver), elle pousse à la surconsommation, en rendant désuet des produits sortis quelques mois à peine plus tôt des usines. Cela en fait la seconde industrie la plus polluante du monde.

De nouvelles directives sont ainsi prises dans le domaine de l’habillement pour que, là aussi, non seulement les problématiques environnementales soient prises en compte ; mais aussi l’éthique. D’où l’émergence de concepts comme celui de mode eco-responsable.

Mode eco-responsable : la définition

On pourrait définir la mode eco-responsable comme une façon de penser la mode qui respecte l’environnement, mais qui se veut aussi socialement éthique et responsable. Qui parle de mode eco-responsable parle automatiquement de matières premières naturelles et biodégradables, de conditions de fabrication responsable ou de commerce éthique.

Pour mieux cerner ce concept, il est important de découvrir quelques-unes des notions qui l’inspirent.

Quelques notions liées à la mode eco-responsable :

  • Commerce équitable : Bien que ce terme n’ait émergé que depuis quelque temps, son origine est plus lointaine, puisqu’on l’évalue à l’année 1827. Le commerce équitable a pour objectif une plus grande équité, notamment entre les pays industrialisés et les pays en développement. Il est ainsi question d’une plus juste rémunération pour les producteurs locaux. Les conditions de travail convenables, le respect du savoir-faire ancestral des travailleurs ou encore les droits des femmes et des enfants ; sont autant de domaines qui font les bases du commerce équitable.
  • L’éthique d’une consommation eco responsable : La notion d’éthique rejoint par beaucoup d’aspects celle d’équité. Lorsqu’on veut être économiquement éthique (que ce soit dans le domaine de la mode ou ailleurs), on se pose les bonnes questions sur le produit que l’on s’apprête à acheter. Des questions sur sa provenance, ses conditions de fabrication, son prix, mais aussi l’impact environnemental de ce dernier. Que deviendra cet objet (cette jupe ou ce chemisier), une fois qu’il ne sera plus porté ? Est-il biodégradable, ou aura-t-il un impact néfaste sur l’environnement ? Autant de questions qu’un comportement éthique oblige à se poser, et qu’on retrouve dans la mode eco-responsable.
  • Les matières premières : dans la mode eco-responsable, comme nous l’avons noté précédemment, la qualité des matières premières est primordiale. Il est important que celles-ci soient naturelles et dépourvues de substances chimiques. Qui dit matières naturelles, dit automatiquement exploitation de l’environnement. C’est donc ici qu’intervient le développement durable, car bien que ces vêtements aient été faits avec des matières naturelles, il faut s’assurer que celles-ci aient été prélevées de manière raisonnée ; et que l’environnement n’a pas été lésé.

Pratiquer une mode eco-responsable :

Comme nous l’avons vu, la mode eco-responsable regroupe de nombreuses notions, qui peuvent faire peur à tous ceux qui veulent s’y essayer.

Au quotidien, il existe de nombreux moyens, pour tous les accros du shopping, de devenir plus responsables dans leur façon de s’habiller. Il s’agit de quelques changements d’habitudes, mais qui peuvent avoir de grands impacts :

  • Le SlowFashion : Comme son nom l’indique, il est question ici de faire moins d’achats.  Concept associé à la mode eco-responsable, le slow fashion essaie de mettre en avant la qualité des vêtements plutôt que leur quantité. Il faut dire que la mode eco-responsable est souvent considérée comme plus chère, justement parce qu’elle essaie de proposer des prix plus justes. Ce qui ne peut être possible qu’en tenant compte du travail des différents maillons de la chaine de production.
  • Privilégier les marques eco-responsables : aujourd’hui, plusieurs marques sont labellisées comme eco-responsables. Ce sont des marques qui se sont données pour objectif de fabriquer des vêtements sans pour autant faire l’impasse sur l’impact environnemental que ceux-ci pourraient avoir. Ces marques privilégient les matières naturelles, ainsi que le recyclage. Leurs prix peuvent être élevés, mais ce qu’elles proposent est aussi de meilleure qualité, et pourra donc être porté plus longtemps. Privilégiez également les marques qui ne font pas de la pub à outrance. Dites stop à la pub abusive !
  • Acheter dans les magasins de seconde main et les friperies : il y a de nombreux avantages à acheter en friperies ou dans des magasins de seconde main. En premier, les prix sont généralement beaucoup plus bas que dans les grandes surfaces. En second, en privilégiant ce genre de commerce, on donne une seconde vie à des vêtements et à des accessoires déjà portés, ce qui réduit la production vestimentaire mondiale.

En définitive,

Il est clair que la mode eco-responsable est plus exigeante, mais aussi plus humaine. Elle nous oblige à revoir notre manière d’acheter vêtements et accessoires, en tenant compte des différents maillons de la chaîne qui ont mené à leur création.

On pourrait dire que c’est une mode dans laquelle on prend en compte les origines, aussi bien que l’avenir du vêtement. Même si elle peut sembler contraignante dans sa pratique, ce n’est pas si cher payer pour lutter, même un peu, pour la préservation de notre environnement.